Dominique Bourdil

Section 1 : Les fondements de la société

Section 1 – LES FONDEMENTS DE LA SOCIETE

Le mariage

La famille

Tout groupe social a pour but premier de se perpétuer. C’est pourquoi les sociétés règlementent de façon plus ou moins visible, plus ou moins stricte, les relations sexuelles à l’origine d’une famille.
Qu’elles pratiquent l’endogamie ou l’exogamie, les sociétés se protègent ainsi contre certains dangers – ceux de la consanguinité par exemple- mais elles créent aussi des liens sociaux par des alliances qui structurent le groupe.
Des rituels matérialisent ces alliances. Le mariage est l’un d’eux et s’il est monogame, civil et religieux en Occident, il peut aussi être polygame, polyandre dans quelques rares cultures, seulement civil ou seulement religieux dans d’autres.
En Europe, le couple et le mariage ne se sont imposés que peu à peu et plus tard qu’on ne le croit généralement sous la pression de l’Eglise.

Lorsque l’enfant paraît, non seulement le cercle de famille n’applaudit pas toujours à grands cris, mais parfois l’enfant peut être temporairement ou définitivement écarté. Enfants non désirés, enfant nés d’un viol, enfants maltraités, leur sort dépend en grande partie de cet “instinct” controversé : l’instinct maternel.
Mais dans la majorité des cas, l’enfant, biologique ou adopté, est une valeur : autrefois en tant que future force de travail, aujourd’hui sentimentale et affective et de tout temps liée à la perpétuation du nom, de la famille, du patrimoine, de l’espèce. Une façon parfois de nier ou d’oublier notre sort d’animal mortel.

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